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[Gabon] Oyem : Une manipulation grossière au service de la division

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Depuis quelque temps, une campagne de désinformation orchestrée par des officines en mal de crédibilité cherche à semer la discorde au sein du paysage politique du Woleu. L’article récemment publié, truffé d’allégations fantaisistes et de raccourcis mensongers, s’inscrit dans cette stratégie insidieuse visant à dresser les fils du Woleu les uns contre les autres.

Les accusations portées contre le Premier ministre Raymond Ndong Sima et le ministre Charles Mba relèvent d’un délire complotiste sans fondement. Présenter des initiatives politiques légitimes comme des manœuvres sournoises contre un individu en particulier est une tentative désespérée de détourner l’attention des véritables enjeux. À Oyem comme ailleurs, la politique ne se résume pas à des querelles de personnes, mais bien à la mise en place d’une dynamique de développement au service des populations.

Une instrumentalisation honteuse de la sortie de prison de Renaud Allogo Akue

L’article tente de travestir un événement social en une supposée opération politique contre Aurélien Mintsa mi Nguema. Doit-on rappeler que la célébration de la libération de M. Allogo Akue était d’abord et avant tout un moment de retrouvailles et de reconnaissance envers le Président de la Transition ? Pourquoi vouloir en faire un prétendu « lancement d’un mouvement anti-Aurélien Mintsa » ? Une telle interprétation relève d’une paranoïa politique savamment entretenue pour nourrir un sentiment de victimisation.

Par ailleurs, il est absurde de prétendre qu’un Premier ministre et un ministre des Comptes publics puissent se mobiliser pour abattre un individu qui, à lui seul, ne constitue pas une cible politique d’un tel calibre. Aurélien Mintsa n’a pas un poids suffisant pour être, à lui seul, la cible d’un Premier ministre et d’un ministre des Comptes publics. Au demeurant, s’il a été remplacé après huit mois, c’est que ses états de service, loin d’être élogieux, étaient désastreux.

Une rhétorique mensongère et clivante

L’auteur de cet article tente d’opposer artificiellement des blocs politiques en désignant à la vindicte populaire des responsables qui ne font que structurer leurs actions sur le terrain. Accuser le Premier ministre et le ministre des Comptes Publics de vouloir « tuer politiquement » un adversaire, c’est nier la réalité d’un jeu démocratique où chacun travaille pour faire émerger ses idées et non pour anéantir un concurrent.

De plus, vouloir donner une coloration ethnique aux dynamiques politiques actuelles est un jeu dangereux qui ne sert ni la cohésion sociale ni l’intérêt général. Oyem mérite mieux que ces manipulations grossières qui ne visent qu’à affaiblir les véritables acteurs du développement local.

Un choix clair : le progrès plutôt que la division

Au lieu de perdre du temps dans des querelles stériles, il est temps que les acteurs politiques du Woleu se concentrent sur l’essentiel : améliorer les conditions de vie des populations, renforcer les infrastructures et soutenir les efforts du Président de la Transition pour une gouvernance inclusive et efficace.

Le débat politique doit être un espace d’idées et non un champ de batailles pour les ambitions personnelles. Ceux qui s’accrochent à une vision passéiste de la politique, fondée sur la haine et la désinformation, finiront par être balayés par la volonté populaire. Oyem avance, avec ou sans eux.

FMN Bouka

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Léo L@pach -

Diplômé en science de l'information et de la communication, journaliste reporter images.

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